Toronto – Le Bureau de l’écran autochtone (BEA) est heureux de publier son bilan des réussites du dernier exercice dans le rapport annuel 2021-2022, ainsi qu’une feuille de route pour les trois prochaines années grâce à son nouveau plan stratégique.
En avril 2021, le BEA a reçu un engagement de financement fédéral de 39 millions de dollars sur trois ans et n’avait que huit mois pour réaliser l’allocation de 13 millions de dollars de la première année, en offrant une série complète de programmes tout en renforçant la capacité organisationnelle. Pendant cette période, une nouvelle équipe a été mise en place, ainsi qu’un cadre de financement, un portail de candidature en ligne et un nouveau site Web pour aider les demandeurs. Tous ces efforts et cet engagement ont permis au BEA de fournir un soutien à 162 récipiendaires à travers le Canada, dans dix provinces et territoires.
Au cours des trois dernières années, le BEA s’est développé et a prospéré au sein de l’industrie cinématographique canadienne, créant un espace pour les cinéastes et les créateurs de contenu autochtones tout en établissant des partenariats avec Netflix, la Guilde canadienne des réalisateurs et le Sundance Native Filmmakers’ Lab.
« Nous avons également continué à renforcer nos relations avec nos partenaires fondateurs, APTN, CBC, le Fonds des médias du Canada (FMC), l’Association canadienne des producteurs de médias et Téléfilm Canada. La collaboration a été et continuera d’être la pierre angulaire de notre démarche et la clé de notre évolution rapide en tant que seul fonds indépendant autochtone sur écran au Canada », a déclaré Kerry Swanson, co-directrice exécutive du BEA.
« Nous avons reçu plus de 200 demandes de financement au cours de cet exercice et, bien que nous n’ayons pas pu financer tous les projets, les projets de haut calibre que nous avons financés témoignent de l’incroyable talent que recèle la communauté autochtone », a déclaré Kristy Assu, directrice des programmes de financement.
Le BEA a également diversifié son bureau pendant la pandémie et est passé à un modèle de « bureau à distance » avec 10 employés répartis dans quatre provinces : Québec, Ontario, Manitoba et Colombie-Britannique.
« Nous avons pris note des demandes de la communauté, qui souhaitait un bureau décentralisé. Nous avons une équipe incroyable de personnes talentueuses qui aideront le secteur de l’écran autochtone à se développer grâce à leur travail au sein du BEA », a déclaré Swanson.
Le BEA continue de plaider pour un financement accru et permanent du gouvernement fédéral dans le budget de l’année prochaine.
« Alors que nous continuons à nous appuyer sur les succès du BEA, nous sommes convaincus qu’un financement permanent permettra à la narration fondée sur la souveraineté narrative autochtone de s’épanouir, et qu’en retour, nos communautés reconstruiront, restaureront et réclameront ce qui a été pris », a déclaré Jesse Wente, co-directeur exécutif du BEA.
Au cours de la dernière année, le BEA a accueilli des personnes dans divers nouveaux rôles Kristy Assu, directrice des programmes de financement; Jean-François D. O’Bomsawin, directeur du marketing et des communications Isabelle Ruiz, gestionnaire de programme, Développement du secteur; Tash Naveau, gestionnaire de programme, Fonds de narration; Kaya Wheeler, gestionnaire de programme, Initiatives stratégiques; Nicole Hill, gestionnaire des finances; et Natalie Dunlop, coordinatrice des programmes. Le BEA a poursuivi son travail avec l’experte-conseil Marcia Nickerson, qui a dirigé le processus de planification stratégique, et avec Kim Wheeler, experte-conseil en communications.
Autres points saillants :
- Publication de « Bâtir la confiance et la responsabilisation : rapport sur l’admissibilité dans le secteur de la production de contenu autochtone sur écran » commandé par le BEA avec l’APTN et réalisé par Archipel Research and Consulting
- Lancement du registre des bourses de réalisation en partenariat avec la Guilde canadienne des réalisateurs
- 67,18 % de tous les projets comprennent une langue autochtone
- 67,18 % se sont identifiés comme membres des Premières Nations
- 17,56 % se sont identifiés comme Métis
- 8,4 % se sont identifiés comme Inuk
- 6,87 % se sont identifiés comme étant à la fois des Premières Nations et Métis
- 33 récipiendaires se sont identifiés comme étant bispirituels, queer ou bisexuels
- 13 récipiendaires se sont identifiés comme ayant un handicap visible ou non visible
- 1 récipiendaire s’est identifié comme sourd
Veuillez consulter le rapport annuel 2021-2022 et le plan stratégique triennal du BEA pour obtenir de plus amples renseignements.
Pour plus d’informations ou pour une demande d’entrevue, veuillez contacter :
Jean-François D. O’Bomsawin
Directeur du marketing et des communications
jfobomsawin@indigenousscreenoffice.com
(438) 826-6291
www.iso-bea.ca
À propos du Bureau de l’écran autochtone
Le Bureau de l’écran autochtone (BEA) est un organisme national indépendant de financement et de défense au service des créateurs de contenu sur écran des Premières Nations, Inuit et Métis au Canada. La mission du BEA consiste à promouvoir et à soutenir la souveraineté narrative des peuples autochtones en augmentant leur représentation et leur participation dans l’industrie de la production de contenu sur écran.